Nos valeurs
Les valeurs affirmées par l’AMSAT expriment un ensemble de principes et de convictions. 2017
L’association œuvre :
- pour la dignité des personnes trisomiques
- pour les droits garantissant l’inclusion des personnes trisomiques dans un cadre de vie décent
- pour le respect de la singularité de chacun, sa liberté et sa parole
- pour l’esprit de tolérance, l’ouverture et la solidarité.
Notre mission
- Participer au progrès général de notre société par la prise en charge de personnes différentes.
- Accueillir, écouter, informer, orienter, l’enfant trisomique et sa famille.
- Favoriser la démarche de coéducation et tendre vers l’auto-détermination :
- en considérant la personne dans sa globalité.
- en amenant les familles et les jeunes à construire un projet de vie.
- en proposant des projets individuels ayant comme objectif le développement de la personne trisomique.
- Favoriser l’autonomie.
- Œuvrer pour l’intégration sociale dans toutes ses composantes : familiales, scolaires, professionnelles, sportives et culturelles.
- Mettre en œuvre tout ce qui peut être nécessaire au développement physique, intellectuel et moral de la personne trisomique, en conformité avec ses aspirations.
- Défendre et promouvoir l’intégration sociale des personnes trisomiques.
Notre Vision
Depuis sa création, l’AMSAT articule son action autour de concepts éducatifs.
De l’attitude « PASSIVE-ACCEPTANTE » à l’attitude « ACTIVE-MODIFIANTE »…
La tentation a été grande, pendant longtemps, d’isoler l’enfant porteur d’un handicap, dès son plus jeune âge dans des structures où l’on pensait que cet enfant profiterait pleinement de l’attention et des soins appropriés que nécessitait son état.
Comme la société ne pouvait concevoir la place que pouvait prendre le sujet porteur d’un handicap dans la Cité, elle le considérait comme différent avant de lui reconnaître la qualité de Citoyen. La priorité allait donc à cette époque vers l’isolement et les soins, considérant souvent que le déficit était irréversible. Puis, peu à peu, en dehors des soins, il a fallu se soucier de l’occupationnel. L’éducatif n’est entré dans les institutions qu’à ce titre. Pratiquant une pédagogie « passive-acceptante », on s’est alors soucié d’aménager un environnement adapté à l’état des sujets qui y étaient reçus, puisque leur différence leur interdisait en général de prendre un jour une place dans la société.
Depuis une trentaine d’années, le regard a changé : la perception des Sociétés sur les membres qui les composent a évolué. On se soucie de plus en plus de permettre à la personne handicapée de s’adapter à son environnement. La pédagogie devient alors « active-modifiante » et ce n’est plus la différence qui est sur le devant de la scène pédagogique mais les potentialités qui se cachent derrière cette différence.
Isoler l’enfant ou l’adulte dans des institutions, c’est le couper du corps social, c’est lui interdire les apprentissages sociaux nécessaires à son autonomie, c’est lui refuser, à plus long terme, l’accès à la société telle qu’elle est. Etre « actif-modifiant » c’est considérer le sujet porteur d’un handicap comme Citoyen avant de le considérer comme déficient, c’est l’aider à tirer le meilleur parti de lui-même : « certes, tu es différent, mais notre devoir est de te permettre d’accéder à la place qui te revient dans notre groupe ».
De l’intégration sociale à l’inclusion sociale
Une personne porteuse d’un handicap ne peut être réduite à son handicap. Son handicap fait partie de son être mais elle est avant tout, un enfant, fils ou fille, frère ou sœur … elle a une nationalité… elle fait partie d’une communauté. Nous ne saurions l’appréhender sous le seul aspect du handicap qui masquerait alors tous les autres éléments de son être.
Respecter cette personne c’est la reconnaître, avec ses qualités et ses déficiences, c’est la considérer comme un individu. Le choix de l’inclusion sociale et de l’accompagnement de la personne porteuse d’un handicap dans notre société est un choix moral porté par notre association.